Idées Lestes...

Lestes sponsa, Emerald Damselfly

Lestes dryas, Scarce Emerald Damselfly

Chalcolestes viridis, Willow Emerald Damselfly

Lestes virens vestalis, Small Emerald Damselfly

Lestes barbarus, Southern Emerald Damselfly

Sympecma fusca, Common Winter Damselfly

... ou Lestidaes ? Le 17, j'ai pu enfin capturer le dernier représentant

qui me manquait dans la famille, Lestes barbarus ! 

Il m'a posé quelques problèmes, dans un environnement chargé

et sous un ciel gris... J'espère trouver d'autres occases...

Voici donc les six représentants de nos climats, manque juste

Lestes macrostigmas, mais faut pas désespérer* !

J'ai essayer de varier les cadrages, les postures 

et les sexes pour ne pas être trop répétitif...

* Je crois l'avoir vu chez Laurence, ou bien ?

Lestes sponsa ♀, dans la Brenne (36) 07/06

Lestes sponsa ♂ 07/06

Lestes dryas ♀ 22/07

Lestes dryas ♂ 22/07

Chalcolestes viridis ♂ 9/09

Chalcolestes viridis ♀ en ponte. On remarque les cicatrices d'anciennes pontes
(en blanc) sur le rameau, et de nouvelles marques récentes (orangé) 9/09

Lestes virens vestalis, couple en ponte, 2/09

Lestes virens vestalis, ♂ 2/09

Lestes barbarus ♂ 17/09

Lestes barbarus ♂ 17/09

Sympecma fusca ♂ 4/09

Sympecma fusca ♂ tout frais émergé 22/07

Morikan

Marions-les, marions-les !

Lestes sponsa

Emerald Damselfly

Ces deux jeunes Leste fiancé, bien que photographiés séparément, 

ne feraient-il pas un beau couple, une fois adultes ?

Photographiés dans la Brenne, par une journée un peu gachée 

par un fort vent, et un soleil capricieux... Ce qui m'a quand même 

permis d'ajouter cette nouvelle coche à mon tableau,

n'ayant en Touraine jamais encore croisé cette espèce,

et les critères d'identification pour la différencier de Lestes dryas

étant cette fois-ci bien nets : pas de tache vert métallique 

sur le lobe inférieur du pronotum, et l'oviposteur ne dépassant pas 

le dernier segment abdominal (photos détails).

Le mâle (dernier cliché) ne porte pas encore la pruine bleue

de l'âge adulte. Images du 7 juin.

Morikan

Les Lib' de la Mer Rouge...

Orthetrum cancellatum

Black tailed Skimmer

Etonnant non ? Pas tant que ça, quand on sait qu'il s'agit 

de l'Etang de la Mer Rouge*, situé en Brenne (Indre).

Le plus drôle, c'est que lorsque j'y débarquai dimanche,

l'étang était à sec ! Fichtre me suis-je dit, Moïse a remis ça !

En fait non, il s'agissait tout simplement d'une partie du cycle

d'exploitation d'un étang, l'assec, qui précède une mise en culture 

(fourrage ou autre), avant récolte, remplissage et pisciculture.

Mais des libellules dans un étang à sec ?  En fait il y avait un fort vent,

et les roselières, que j'ai pu parcourir "côté eau" mais au sec,

leur offraient un bon abri, et pas d'eau, pas de mâles...

Pas une grosse affluence, mais ces dames O. cancellatum

étaient en appétit sinon en beauté, et viennent 

en contrepoint du dernier article de Michel.

Elle a dû faire toutes les guerres...

Mouche au menu ?

C'est le plat du jour...

Un panneau de signalisation peu fréquent...

*L'Etang de la Mer Rouge, 160 hectares tout de même, 
est le plus grand de la Brenne (quand il est en eau). 
Son nom lui aurait été donné au Moyen-Age 
par le seigneur du lieu, retour de croisade où il avait été 
retenu prisonnier au bord de... la Mer Rouge, 
et les deux présentant la même forme allongée... 
Mais je me demande s'il ne pourrait pas aussi y avoir 
un rapport avec la présence de grès rouge dans le secteur, 
dont est bâti le village voisin du Bouchet...

Morikan

Jeunes et beaux, les Adostrios !

Sympetrum striolatum

Images datant des 29 et 30 juin derniers,

quand la saison du Sympetrum striolatum battait son plein

et qu'il en sortait de partout ! De belles et beaux ados, encore timides,

n'osant pas décevoir le photographe, ou alors décollant d'un vol malhabile 

pour aller se reposer un peu plus loin, avec de belles ailes toutes neuves, sans un accro,

en transparences cristallines et reflets de quartz (spéciale dédicace pour Jean-Michel).

Les cinq premières images sont d'une fraîche jeunette 

(en Touraine, on dit une drouillière ou une drôlière) explorant la prairie de l'étang,

les trois dernières d'un fringant jeune mâle brennou (habitant de la Brenne, mon nouvel Eldorado).

Morikan

Nouveaux territoires...

Orthetrum albistylum, Orthetrum brunneum

Ce dernier week-end de juin, nous étions conviés à une réunion festive au Lac d'Eguzon,

 limite sur de l'Indre et nord de la Creuse...

Ce qui nous a amenés à traverser la Brenne : pour ceux qui ne connaissent pas, 

c'est le "Pays des Mille Etangs", ce qui donne une idée des possibilités odonatologiques,

ainsi qu'ornithologiques (plus de 250 espèces d'oiseaux observées) !

Pris par le temps, j'ai juste pu jeter un oeil, et ce que j'y ai vu m'a convaincu d'y revenir, 

ce qui me tentait déjà auparavant...

Le mal nommé Orthetrum  brunneum, Orthétrum brun qui comme chacun sait est... bleu !
Celui-ci m'aguichait dans une allée caillouteuse, je vous invite à le partager...

Mériterait une autre dénomination, étant plus bleu que son cousin Orthétrum bleuissant...

Je ne l'avais jamais rencontré dans mes zones habituelles, c'est donc une première coche personnelle.

Encore du bleu : capture instinctive de cet Orthetrum albistylum, mâle, un peu recadrée...

Pour finir Orthetrum albistylum... mâle ! Je vois tellement de mâles sur mon étang habituel
que j'était content de tenir, enfin, une femelle ! Ben non, c'est un garçon,
même s'il en rajoute un peu dans le stylet blanc !
Merci à Noushka, notre bonne fée, d'avoir eu l'oeil !

Morikan