Au moment de quitter le lac de St Pé d'Ardet tout au sud de la Haute Garonne où nous photographions les seules L. fulva de la région, nous apercevons cette femelle Anax empereur désespérément accrochée à un bouton de nénuphar.
Les végétaux en décomposition sont privilégiés par l'espèce pour la ponte de leurs œufs, assurant une invisibilité certaine aux yeux des prédateurs et sont assez souples pour les maintenir quelques jours, le temps que la larve à son premier stade émerge et entame sa vie aquatique sur le fond. Mais cette partie du lac, partiellement recouverte de nénuphars, n'en recelait aucun; ce bouton devait lui sembler un substitut suffisant et elle tentait maladroitement d'en percer la tige:
Noushka
La pauvre ! On ne sait pas si ses efforts auront été récompensés, mais ça donne de superbes clichés, bravo et merci pour la visite ! Comme quoi il faut être au bon endroit au bon moment, c'est à dire y être souvent, y a pas de secret ! Cdlt, M.
RépondreSupprimerMerci Mo :)
SupprimerY être souvent, oui, mais encore faut-il avoir le temps et.... le beau temps!!!
Oui la pauvre, elle se donne tant de mal. Elle semble si maladroite sur cette grosse fleur.
RépondreSupprimerEn attendant, ce gros bouton est un trésor photographique.
Cela me rappelle les boutons d'or que l'on mettait sous le menton lorsque l'on était gosses ;-)
Splendide oiselle :)
Hahaha, oui qui n'en n'a pas mis sous le menton des copains et copines?!!!!
SupprimerBonjour,
RépondreSupprimerCe qui est génial avec toi Noushka c'est que tu arrives toujours à nous surprendre avec tes images. Déjà photographier une Anax imperator en situation de ponte est une sorte de "Graal", mais en plus lorsque le support de ponte est un bouton de fleur de nénuphar, là cela devient un super document. Au niveau du graphisme, c'est magnifique et avec les teintes vert/bleu/orange il y a de belles complémentarités. Cette scène semblait également intéresser un puceron et une araignée !.
Je viens juste de regarder le DVD (c'était peut être la 20ème fois ) "Secrets des photographes animaliers 1" où les photographes parlent de la part de chance dans une photo et Fabrice Cahez a je pense la bonne réponse en disant que finalement qu'il n'y a pas de part de chance car c'est le photographe qui à décidé d'être là et à ce moment pour réaliser des photos.
Encore de grandes photos à ton actif à quand un bouquin ?
Amicalement,
Michel
Merci pour ton long com éclairé, Michel :)
SupprimerJe reste quand même convaincue que peux être sur le terrain autant que possible, si les bestioles ou la scène que tu attends ne se produit pas, c'est bien une question de chance ou de malchance....
J'ai tenté les chevreuils dans des conditions pourtant très favorables, impossible de photographier une saillie...... :(