Orthetrum cancellatum
Black Tailed Skimmer
Le mystère est simple, et mes camarades odonatophotographes
y ont sans doute été confrontés : la belle en livrée jaune et noire,
du moins dans son jeune âge, se rencontre très souvent
le long de haies, en orée de forêt ou dans de larges allées,
souvent très éloignée du point d'eau le plus proche,
parfois plusieurs kilomètres...
Pas de mâle à proximité : la belle se déroberait-elle à leurs avances,
se mettant en RTT pour la reproduction ? Et elle se refait un santé
en grignotant, car c'est une redoutable prédatrice...
Images de juin à août, plus une surprise...
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| Cette jeune chevrette capturée le 10 août, le plus surpris des deux, à votre avis ? Le face-à-face a duré une quinzaine de secondes, le temps de changer mes réglages (je guettais les pontes d'Aeschne bleue dans une mare), puis la belle est partie tranquillement... J'étais peut-être son premier humain... Et d'autres humains prennent plaisir à tuer ces animaux... |
Morikan
Et bien je vous vous surprendre, pas une femelle aux alentours ici. Les deux trois mâles sont rares aussi....
RépondreSupprimerPourtant, ce qu'elles sont belles, magnifiques clichés Maurice avec une netteté parfaite.
Pour ta rencontre poilue, j'adore. Ici aussi c'est un régal, avec parfois 3 ou 4 marcassins quand ce n'est pas un renard qui grogne caché sous les ronciers au fond de la propriété. je l'aurai peut être ;-)
Bonjour,
RépondreSupprimerVoilà ce qui fait la différence entre un odonato..machin...graphe (putaing ! compliqué à écrire ton truc) confirmé comme toi et un odoschmilblickgraphe comme moi qui suis une bleusaille. J'ai du mal à trouver les femelles des espèces, pourtant je cherche, mais quand je vois que les mâles cherchent dans les arbres à plusieurs mètres, je me dis que peut être les femelles sont perchées la haut !.
C'est un bel article du fait qu'il montre les femelles sous leurs meilleurs jours, à savoir quand elles sont encore bien jaunes et la netteté est irréprochable. Les bokehs sont également agréables à regarder.
Amicalement
Les mâles, en général sont plutôt vers les lieux de ponte et quand ils "grimpent aux arbres", c'est pour le casse croûte ! Les filles O. cancellatum partent à 2 ou 3 m, et se laissent assez facilement approcher, par contre elles adorent la pose au sol, nobody's perfect ! M.
SupprimerComme elles sont belles Morikan, a croire qu'ils sont tous partis chez toi nos petits Odonates. Et comme Michel qui se sous estime car ses derniers post sont des merveilles moi je ne suis odoschmilblickgraphe.
RépondreSupprimerMerci pour ce beau partage
Laurence
Et la petite surprise ne me laisse pas indifferente, cela reste toujours de belles rencontres.
RépondreSupprimerQue c'est beau, que c'est beau!!!
RépondreSupprimerOuille-ouille ça pique les yeux!!
Sans parler de la netteté nickel, tes photos sont très graphiques avec des diagonales très dynamiques comme dirait notre ami Michel qui préfère s'emberlificoter les doigts avec des termes alambiqués!! MDR!!!
Je confirme qu'elles sont très indépendantes les miss ,comme toutes les nanas libellulidés), et ne rejoignent les points d'eau que quand ça leur convient, sachant que les patrouilleurs les attendent pour les kidnapper toutes les quelques secondes!!
En 6, on est frappé par la couleur des yeux qui a tendance à virer au bleu-vert quand elles vieillissent.
D'enfer ta série!!
PS, ton jeune chevreuil est trop mi-mi :)
Supprimerquand je pense au nombre d'affûts que je me tape pour essayer de les photographier et n'arrive qu'à quelques clichés tous les 3 ou 4 affûts!
L'ai pas fais exprès, M'dame ! Il m'arrive d'en croiser assez souvent, entre étangs et forêts, mais de loin, ou alors je ne vois (Maurice) que leur derrière qui détale ! Là, ce fut un moment de grâce qu'elle m'a offert ! M.
SupprimerMerci mes camarades ! Aujourd'hui nous sommes sous l'eau, et ça fait un bien fou ! Mais relâche pour les libs ! Cdlt, M.
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